Ce mois de mars a été marqué par le Salon de Genève, Suisse. Au stand de Renault, le monospace Scénic, qui en est à sa quatrième génération, a particulièrement attiré les regards.
Le renouveau de Renault a été amorcé avec les SUV Kadjar et Captur. Ces derniers proposent le style bi-ton, très tendance et très fun. Sur leur calandre trône l’énorme losange, symbolisant un changement significatif du design pour la marque française. Dévoilée au Salon de Genève de ce mois de mars, la quatrième génération du monospace Scénic s’inscrit dans cette lignée. Robe jaune métallisée ornée de noir, jantes en alliage de grande taille et look très valorisant lui procurent un caractère bien particulier.
Le premier critère de choix dans le segment des monospaces se situe au niveau de ses capacités de contenance. Sur ce point, le volume du coffre est plus que satisfaisant, avec près de 500 litres, à l’image de l’habitacle bien spacieux.
Jantes 20 pouces
Les sièges individuels à l’arrière ont été remplacés par une banquette coulissante, moins encombrante. Une commande située dans le coffre permet de la rabattre si besoin est. Question équipement, l’on note un écran vertical tactile de 8,7 pouces, qui prend place entre les passagers avant. Il permet d’accéder au système multimédia de la voiture.
De l’extérieur, cette nouvelle version du Scénic est plus grande que la précédente. Elle mesure 4,41 m, soit 4 cm de plus. Le pare-brise panoramique retient immédiatement l’attention. De l’intérieur, il augmente considérablement la vision latérale. Les belles jantes de 20 pouces, de série, accentuent un attrait certain.
Cette année, Renault effectue une sorte de retour aux sources. En compétition, sa nouvelle Formule 1 se démarque par une couleur jaune et noire, comme pour se remémorer de ses belles années d’antan. Le monospace Scénic reçoit les mêmes coloris. Lors de sa présentation à Genève, Laurens Van den Acker, un dirigeant de la marque, s’est illustré en chaussant une paire de sneakers « Adidas Superstar » de couleur jaune et noire, assortie à la voiture.
La Bugatti Chiron atteint les 420 km/h
Les salons automobiles permettent de rêver devant les merveilles mécaniques des différents constructeurs mondiaux. À Genève, Bugatti a frappé fort, comme à son habitude, avec la Chiron, remplaçante de la Veyron, qui affichait plus de 1 000 chevaux pour une vitesse de pointe de plus de 400 km/h. La Chiron, la voiture de série la plus puissante de la planète, est livrée avec un moteur V16 de 8 litres à quatre turbocompresseurs. Le bloc développe 1 500 chevaux. Il permet à cette « supercar » de deux tonnes d’atteindre les 100 km/h en 2,5sec et les 300 km/h en 13,6sec, départ arrêté. La vitesse de pointe, quant à elle, avoisine les 420 km/h. Cinq cents exemplaires seront produits avec un prix annoncé de 2,4 millions d’euros l’unité. Bref, ça reste dans le domaine du rêve, que seule une poignée de personnes peut s’offrir. Et encore, il faudra trouver une piste disponible afin d’exploiter toute cette puissance, au lieu de garder la bête dans son garage tel un fauve dans une cage.
Seat se lance dans le segment des SUV
À l’issue du Salon de Genève, le verdict est tombé sur l’élection de la meilleure voiture. La « supercar » Bugatti Chiron a terminé première avec 25% des votes, devant le monospace Renault Scénic (20%). Le SUV Seat Ateca est monté sur la troisième marche du podium (19%). Il s’agit du tout premier SUV du constructeur espagnol. Il reprend la plateforme modulaire du dernier Volkswagen Tiguan. Sa face-avant ressemble à celle de la Seat Leon. L’Ateca, proposé en versions 4×2 et 4×4, n’apporte pas vraiment d’innovation au segment. Mais il apparaît comme une alternative sérieuse avec un potentiel correct. Sous le capot se trouvent des blocs TSI ou DTI de chez Volkswagen, développant entre 115 et 190 chevaux. L’équipement technologique comprend l’ouverture de l’hayon grâce à un geste du pied, une caméra 360°, le stationnement automatique, le freinage d’urgence ou encore une connectivité pour les smartphones.
L’Opel GT s’impose chez les « concept-cars »
On ne saurait parler d’un salon automobile sans passer par la case « concept-car ». À Genève, la palme est revenue à l’Opel GT Concept. Vu ses lignes, elle rend hommage à la mini-Corvette de 1968. Il s’agit d’un coupé de très petite taille, puisqu’il mesure seulement 3,85 mètres et pèse moins de 1 000 kilos. À titre comparaison, une Opel Corsa est plus longue. Première particularité : le capot très long qui renferme un moteur trois-cylindres de 1 000 chevaux, capable d’atteindre les 225 km/h. Il s’agit d’une propulsion dotée d’un différentiel à glissement limité. On est donc en droit d’attendre un réel plaisir de conduite. L’habitacle, caractérisé par un volant rectangulaire, s’en retrouve très reculé. Au niveau électronique, les poignées des portes sont remplacées par un système d’ouverture tactile. Tandis qu’en lieu et place des rétroviseurs sont installés des écrans à chaque extrémité de la planche de bord, relié à des caméras.