Des coaches de renom. Eliminatoires du Mundial 2018, cet après-midi, pour les Barea. Sans avoir jamais eu les moyens des grands du football africain, Madagascar a quand même connu quatre entraîneurs étrangers. Le premier, arrivé dans les années 50, s’appelait Raux et était un ancien pro du Racing Club de Paris. Le suivant était un Franco-argentin du nom de Pancho Gonzalès, issu de l’OGC Nice. L’aventure avec lui a tourné court avec les évènements de 72. Vint ensuite le plus populaire, l’Allemand Peter Schnittger qui fit les beaux jours du Canon de Yaoundé. C’est avec lui que l’équipe nationale a écrit ses plus belles pages, dont une mémorable victoire sur les Pharaons d’Egypte. Le dernier fut le Suisse Hans Heiniger qui laissa le souvenir d’un football, certes sans panache, mais habité du légendaire « fighting spirit ».
Le 15 août 2004, la France de Jacques Chirac célébrait l’anniversaire du débarquement de Provence à bord du porte-avions Charles De Gaulle, en présence de quinze chefs d’État africains et de nombreux anciens combattants. Parmi eux, le Malgache Razafindrabe, 87 ans, était pratiquement le seul à ne pas avoir la poitrine chamarrée de décorations. Avec sa candeur d’îlien, il expliqua aux journalistes qu’on avait volé toutes ses médailles chez lui à Ambatolampy. Il n’a pas été dit si les voleurs en ont fait des marmites… Qu’à cela ne tienne, Michelle Alliot-Marie le décora de la Légion d’Honneur, tout comme son compagnon d’armes Rakotozafy, 90 ans.
Air Madagascar. « À présent nous pouvons nous réjouir : les efforts entamés depuis 2002 ont porté leurs fruits. Certes, des problèmes restent à résoudre, mais nous pouvons affirmer, d’ores et déjà, que c’est un nouvel Air Madagascar que nous faisons aujourd’hui décoller, orienté vers le client, fiable, et rentable. Ce nouvel envol de la compagnie est le résultat de l’action de tout son personnel, mais également de la confiance qui a été placée en elle. Le chantier du redressement sera long et difficile, mais les premiers résultats autorisent à l’optimisme. » Ainsi parlait Bernd Brends, qui avait succédé à son compatriote Klaus Oschlies aux commandes d’Air Madagascar. Shakespeare disait (déjà !) que la vie est une scène de théâtre où on monte et d’où on sort, chacun à son tour …
La fête nationale italienne est célébrée, pour la première fois à Madagascar, le 2 juin 2003. Ce fut l’occasion pour le Consul honoraire, Mme Cinzia Catalfamo Akbaraly, de faire un tour d’horizon des relations entre les deux pays, et des réalisations italiennes dans la Grande île : troisième créancier de Madagascar avec un total de
206 millions de dollars, quatrième place au sein de la communauté étrangère en termes de nombre de résidents, de nombreuses sociétés italo-malgaches créées dans les années 80, notamment dans le domaine des BTP, du secteur minier (marbre et granit), et de l’industrie manufacturière. L’Italie s’intéresse aussi de près à la santé publique (Programme de lutte contre le paludisme), et à l’assistance lors des cataclysmes naturels.
Tom Andriamanoro