Mars 2007. L’épouse de Jean Marie Le Pen effectue une visite de quatre jours au Cameroun. Au programme, la livraison d’un bus pour une école, la pose de la première pierre d’un pont financé par un élu FN, la visite d’un village pygmée où l’humoriste Dieudonné mène un programme d’aide humanitaire. Il n’a pas été dit, si elle a emmené avec elle la chanteuse malgache qui animait régulièrement les meetings du Front.
Devant les étudiants de 72, le général Gabriel Ramanantsoa a eu ce mot : « Je suis payé pour être tué, vous pas. » Prononcée peu après les exactions de Forces se qualifiant de républicaines et sécuritaires, la déclaration a suffi pour ramener la confiance et la sérénité dans les chaumières. Qu’en est-il resté aujourd’hui Plus grand-chose, surtout depuis que la corne a eu l’idée de dire à la nuque : « Nous nous défendons d’abord avant de penser aux autres. »
Fin 2004, Lucile Rabearimanana, historienne Docteur d’État de l’Université de Paris VII, reçoit des mains de l’ambassadrice Catherine Boivineau, les insignes de l’Ordre du Mérite français. Aujourd’hui encore, elle est très sollicitée dans les conférences publiques et autres débats télévisés. L’Histoire est une discipline qui devrait attirer beaucoup plus de vocations, au nom des vraies vérités à léguer à la postérité.
Le football malgache a, à son actif, au moins un record absolu à inscrire, non pas dans les annales de la FIFA, mais plutôt dans le Guinness : un score de 149 à 0 enregistré à l’issue d’un match officiel joué en 2002 à Toamasina et opposant l’AS Adema au SOE. Cette dernière aurait pu déclarer forfait, par respect pour les spectateurs. Elle a préféré cette incongruité pour dénoncer certaines tares de la balle au pied, à ses risques et périls.