Les finales du championnat d’Analamanga de volleyball ont vu deux victoires logiques. Celle de Cosfa chez les hommes et chez les femmes, l’AMVB connaît son premier sacre de l’histoire.
Les volleyeurs du Cosfa et les volleyeuses de l’Akon’ny Mandroseza volley-ball (AMVB) ont été particulièrement à la fête, hier au gymnase d’Ankorondrano, dans le cadre des finales du championnat d’Analamanga.
Indétrônables, comme l’année dernière, les militaires ravissent le titre après avoir dominé l’équipe d’Akany Sambatr’Itaosy en trois sets à rien. Les joueurs d’Itaosy n’ont nullement trouvé les armes pour contrecarrer la puissance de service et d’attaque des militaires, qui ont rapidement créé un écart dès le premier set, avant de donner un coup de collier en fin de manche, remporté par 25 à 16. Le deuxième set a été gagné par 25 à 11, remarqués en milieu de manche. Le dernier acte a été le plus disputé. Mano, Andry, Rija, Setra et les autres, sont revenus de 7-9 à 12-12 pour finalement s’incliner sur 17-25.
Outre l’expérience dont ils sont dotés, les militaires ont été excellents aussi bien en contre qu’en défense haute et basse pour ravir la victoire finale. Du coup, Mikela Belessa, particulièrement en forme hier, William, Yvon, Loum et les autres ont pris leur revanche sur leur défaite en match éliminatoire. Ce qui explique la victoire des hommes de Rigobert René Rakotoarimanga qui ont presque réalisé un parcours sans faute au championnat. La seule défaite étant encaissée face à l’ASI.
« Un titre fait toujours du bien. Le plus beau dans cette victoire, c’est qu’on a pris notre revanche sur l’ASI », s’éclate Rigobert René Rakotoarimanga. L’équipe ne compte pas rester à mi-chemin. Elle veut continuer sur sa lancée à Fianarantsoa où se tiendront les sommets nationaux à partir du 23 septembre.
Écrire l’histoire
Pas de dégât pour les jeunes de l’ASI qui, grâce à l’expérience de l’entraîneur Nirina Rahamefy, ont cette saison réalisé un grand pas en atteignant la finale. « Nous manquons encore d’expérience. Nous allons essayer de nous rattraper au championnat de Madagascar », explique-t-il.
Chez les dames, l’AMVB écrit l’histoire avec son premier sacre. Mino, Régine, Lanto, Harena, Henintsoa, Andry et leurs coéquipières ont détrôné la tenante du titre, l’équipe de VBCD qui risque d’avoir beaucoup de regret. Joueuse aguerrie, en hyper forme, Clarel ayant encore ses jambes de 18 ans, a aussi fait parler sa polyvalence pour permettre à son équipe de remporter la victoire en cinq manches (25-18, 22-25, 26-28, 25-12, 20-18).
Finaliste malheureuse de l’édition 2014, l’AMVB s’est rachetée en étant beaucoup plus réaliste. C’est le premier titre pour les protégées de Hery Andriantsivahiny après cinq ans de recherche. « Enfin, le titre nous sourit au bout de cinq ans d’affilée en finale. C’est vraiment fantastique. Les filles ont bien joué. C’est aussi le fruit d’une préparation intense et sérieuse. La suite s’annonce prometteuse au sommet national », s’enthousiasme Ralem. L’équipe lance un autre défi au sommet national.
Par ailleurs, la finale de la deuxième division qui a opposé la Gendarmerie nationale de volleyball (GNVB) Tana au Club sporting d’Anjanahary (CSA), a tourné en faveur de la première par trois sets à rien. Mais pas de regret pour la seconde qui évoluera avec la GNVB dans la première division l’année prochaine.