Le Fun Buggy de la Société d’étude et de construction de mécanique automobile a débarqué à Madagascar en janvier. Léger, performant et bénéficiant de diverses options, il s’adresse a priori, à la clientèle des provinces. Le buggy est pratiquement inexistant sur le marché malgache depuis longtemps. Mais en janvier, la Sodiama a choisi de se lancer dans ce segment, avec le Fun Buggy de la Société d’étude et de construction de mécanique automobile ou Secma. Depuis plusieurs semaines, deux modèles sont exposés à Ankorondrano, attirant les regards et suscitant également la curiosité des habitués de cet axe. Exotique et hors du commun, il ne laisse personne indifférent. « Retrouvez l’esprit originel du buggy. » Telle est la devise de la Secma, quand elle a construit cette machine qui s’adresse surtout « à la clientèle des provinces », nous explique un représentant de la Sodiama. La firme française réinvente ainsi le buggy, tout en gardant ce qui a fait son charme depuis toujours, à savoir son design et son style si particuliers. Arceaux apparents, carénage affuté, moteur placé à l’arrière et sièges installés très près du sol, on est en présence d’un mélange entre une jeep, un kart et un SSV. À cela s’ajoute l’intérieur d’un coupé-sport avec un habillage en cuir et un volant sport. Comme sur une jeep, il n’y a donc pas de portières (Ndlr : il est possible d’en rajouter en option). La position de conduite se rapproche de celle d’un kart, au niveau des pieds. Le pédalier est, néanmoins, réglable. Déstabilisant ? Pas vraiment, car il suffit de quelques minutes pour s’y habituer. Idem pour les compteurs placés au milieu de la planche de bord et non derrière le volant. Avantageux Derrière, le moteur 1,6 L de 105 chevaux ronronne au démarrage, puis rugit à chaque accélération, avec son couple max de 148 Nm disponible dès 3 750 tr/min. Le Fun Buggy ne pèse que 567 kg. Avec un rapport poids/puissance aussi avantageux, il boucle le 0 à 100 km/h en 5,9sec. Quant à la vitesse maximale, elle avoisine les 180 km/h. Réinventer le buggy, c’est aussi lui procurer un moteur punchy, capable d’offrir des performances élevées. Bien évidemment, Secma a installé quatre freins à disque, pour bien maîtriser la machine. Réactif et nerveux, le Fun Buggy est plutôt agile en courbe, grâce à son empattement très réduit de 2 m. En option, il est possible de rajouter plusieurs éléments. On a beaucoup apprécié l’installation d’un pot d’échappement Sebring, sur le modèle d’essai. Il offre une sonorité plus agressive, plus en concordance avec le style. Il est également possible d’avoir des portières de type papillon avec capote découvrable ou bien une capote simple. Sans oublier les arceaux Spyder ou encore les barres de protection latérale en inox. Comme cité précédemment, le Fun Buggy est surtout destiné à être utilisé en province. Capable de rouler sur du sable, il sera à son aise sur les superbes plages des villes côtières malgaches. Il faudra mettre le paquet pour l’acquérir, puisqu’il est affiché à 111 millions ariary. La Secma collabore avec Renault et Michelin Le Fun Buggy est construit en France par la Secma. Celle-ci collabore notamment avec Renault. La marque au losange fournit ainsi le moteur du buggy. Un véritable gage de qualité. La Secma a également sollicité Michelin, pour les montes de 16 pouces du Fun Buggy, plus précisément des Michellin Cross Climate homologuées 4 saisons, de dimensions 195/55 à l’avant et 225/55 à l’arrière. Secma fabrique ses propres pièces La Société d’étude et de construction de mécanique automobile (Secma) est implantée à Aniche, dans le Nord de la France. Depuis plus de dix ans, elle y conçoit et fabrique une gamme de véhicules légers homologués, permettant à deux ou quatre personnes de se déplacer autrement. Sa particularité est d’avoir opté pour une intégration quasi totale de ses fabrications. Toutes les pièces sont entièrement usinées et travaillées sur place, seules les coques en polyéthylène roto moulé sont fabriquées en sous-traitance. Le thermoformage des éléments de carrosserie est réalisé au sein même de l’entreprise à partir de feuilles de plastique teintées dans la masse. La découpe et la finition de ces éléments sont assurées par un robot à cinq axes, totalement automatisé. La Secma produit plusieurs voitures, à savoir le F16, un cabriolet à deux places, le Fun Extr’m 500 et le F440 DCI, des roadsters à deux places. Elle fabrique enfin les Fun Tech, Fun Quad Fun Buggy, Fun Elec et Fun Runner. Sellerie surpiquée et volant sport L’habitacle du Fun Buggy reçoit une sellerie en cuir. Les surpiques oranges apportent une touche de sportivité. Il en est de même pour le volant sport. Et comme sur les sportives, les compteurs disposent d’un fond blanc. Ils ne sont pas installés derrière le volant, de manière traditionnelle, mais au milieu de la planche de bord. Des LED à l’avant et à l’arrière Actuellement, les LED sont très tendance. À l’avant du Fun Buggy, l’on retrouve ainsi deux phares installés sur le capot, accompagnés de quatre petites optiques, encastrées dans les protections métalliques. À l’arrière, les LED sont aussi omniprésents sur les feux en forme arrondie, offrant une signature lumineuse unique au buggy de Secma. Moteur placé à l’arrière Le moteur du Fun Buggy est installé à l’arrière. Un quatre-cylindres en ligne de 1,6 L. On remarque immédiatement le pot d’échappement en inox, qui domine la partie arrière de la machine. Quant au réservoir, il se trouve devant. Ce qui offre une répartition de masse à part, sachant qu’il s’agit d’une propulsion. Fiche technique du fun buggy Moteur 4 cylindres en ligne 16 soupapes Cylindrée 1,6 L Puissance 106 CV Coupe max 148 Nm à 3750 tr/min Boîte de vitesse Manuelle à 5 rapports Roues avant 195/55 R16 Roues arrière 225/55 R16 Freinage 4 disques Suspension avant Double triangulation avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques Suspension arrière Bras tirés avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs hydrauliques Garde au sol 220 mm Poids à vide 567 kg Lucarne Deuxième édition du Bikers Show La deuxième édition du « Bikers Show » est fixée pour la fin du mois d’avril. Contrairement à l’an passé, où le salon s’était tenu au Palais des sports et de la culture à Mahamasina, l’Akoor Digue en sera l’hôte cette fois-ci. Les nombreux clubs de motards de la capitale s’y retrouveront pour un meeting de deux jours. Les concessionnaires de deux-roues seront également de la partie, pour présenter au grand public leurs dernières nouveautés. […]
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