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Paintball – Un champ de combat fraternel en couleur

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Récréatif, compétitif et assimilant les tactiques militaires, le paintball réunit les conditions requises pour  jouer les bons soldats.

 Petits et grands, femmes et hommes, entre amis ou en famille, tout le monde peut accéder dans le « battle-field » avec le plus grand plaisir. Nombreux sont les gamins qui  rêvent d’être un bon soldat quand ils seront grands. Le paintball est un jeu offrant une similitude de combat grandeur nature, mises à part les balles qui sont des billes de peinture. Les joueurs éliminent leurs adversaires en les touchant avec ces billes de peinture lancées par des « marqueurs » appelés aussi lanceurs de paintball. Les marqueurs ressemblent, par leur forme, à une arme à feu et sont généralement actionnés par air comprimé ou par gaz carbonique.

Le but du jeu varie selon le scénario et la catégorie de jeux. Il y a trois grandes catégories. Le « milsim » assimile les tactiques militaires, le « recball »  est plus récréatif et le « speedball »  plutôt compétitif. Le joueur est éliminé lorsqu’il est touché par une bille de paintball et que celle-ci éclate.

Un jeu tactique, stratégique et physique

Un jeu tactique, stratégique et physique

 Stratégique et complet

Aujourd’hui, le paintball est une activité de plus en plus plébiscitée par les entreprises dans le cadre de « team building » car il comporte une forte dimension stratégique tout en permettant aux joueurs de s’amuser. Le jeu se révèle extraordinairement tactique et s’avère un excellent sport d’équipe, très riche en interactions et en sensations. Il présente, par ailleurs, l’avantage d’être très complet en demandant un large panel de compétences.  La simulation militaire au Paintball est devenue tellement populaire que plusieurs sites à travers le monde offrent une multitude de programmes d’entraînement. Certains le font avec peu d’équipement ou de manière très amateur. Il existe différentes formes de tarifications, toutefois la plus courante est celle basée sur le nombre de billes. Le joueur loue le matériel nécessaire et achète un nombre de billes qu’il pourra utiliser. Lorsque toutes ses billes sont utilisées, sa partie est finie.

Les billes, une fois éclatées.

Les billes, une fois éclatées.

Accessible

Madagascar n’est pas en reste pour ce genre de loisir. Quelques adresses offrent des zones de jeu attrayantes. Abd Paintball dispose de deux sites, à Antananarivo et à Toamasina. « Avec nos deux années d’expérience, nous constatons que les gens arrivent à s’éclater. Au fur et à mesure, nous rajoutons d’autres décors pour augmenter le plaisir. Les forces de l’ordre de Toamasina viennent faire leur « sarinady » (exercice militaires) chez nous. Les policiers sont venus organiser un tournoi spécial pour eux. Les garçons se donnent à cœur joie à ce jeu. Mais les filles ne se laissent pas intimider non plus. C’est un challenge pour tout le monde », explique Bruno Rajaonarivelo Desouter, responsable de Abd Paintball. À titre d’information, cinquante billes coûtent vingt-cinq mille ariary.  Il faut seulement acheter les billes pour pouvoir jouer à un « bandy sy rôle » haut de gamme.

La jeunesse féminine ne se laisse pas facilement intimider

La jeunesse féminine ne se laisse pas facilement intimider

Origine

Les premiers lanceurs ont été utilisés par les éleveurs australiens qui pratiquent l’élevage extensif, pour marquer le bétail, dans les années 1970, afin de le distinguer de celui des autres. À l’époque, la taille des ranchs et la méthode d’élevage des troupeaux obligent alors les éleveurs à travailler comme des cowboys des temps modernes. En moto, en quad et en hélicoptère, ils rassemblent les troupeaux et, comme le cas se présente souvent, les animaux peuvent se regrouper avec ceux d’autres ranchs. Il fallait donc trouver, avant d’embarquer les animaux, un moyen simple pour marquer la propriété, qui soit immédiatement visible grâce aux couleurs utilisées. En réalité, le paintball est né de l’isolement de ces ranchs. À la fin des années 1970, des tournois ont opposé des ranchs voisins afin de décompresser les hommes.  Apparu dans les années 1980 sous forme de jeu à proprement parler, comme on le connaît aujourd’hui, il s’est tout d’abord développé aux États-Unis. Le premier tournoi a été organisé le 27 juin 1981. Il y est connu sous le nom de « National Survival Game ». En Australie, on l’a appelé « Skirmish Games », jusqu’en 1984 où il est désigné par paintball par les fabricants et les magasins de jeux et sport, parfois même dans les supermarchés.

 Un vrai parcours de combattants

Un vrai parcours de combattants

Les normes de sécurité

Ce jeu  peut être dangereux s’il est mal encadré ou si les conditions de sécurité ne sont pas respectées. La zone de jeu doit être clairement délimitée par des filets. Le port d’un masque spécifique est obligatoire.  Le lanceur doit être en bon état et plafonné à une certaine vitesse. Le bouchon de canon doit être mis en permanence hors des terrains. Le paintball est différent de l’airsoft, qui se pratique avec des répliques d’armes et des billes dures de plus petit calibre (6 mm).

P7

Textes: Ricky Ramanan – Photos:Fournies

 


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