Les attaques à main armée restent un problème d’actualité majeur, et ce depuis
l’arrivée en masse des soi-disant exploitants de pierres précieuses, le saphir en particulier. Dans une ville comme Ambatondrazaka, répartie en neuf fokontany seulement, plus d’un s’étonnent beaucoup que l’insécurité règne plus que jamais même si les forces de l’ordre ne cessent de patrouiller de jour comme de nuit jusqu’au fin fond des quartiers.
Ce qui amène certains marchands et commerçants à fermer boutique quelques heures avant que la nuit ne tombe. Pour d’autres, il n’était pas question de fermer les portes à la première difficulté, mais au fil du temps et face à la situation devenue de plus en plus menaçante, ils n’ont pu que suivre à la lettre les précautions prises par leurs homologues. L’on note que des magasins de gros et certains établissements financiers sont gardés par des hommes en treillis ou en uniforme, même pendant la journée. En fait, les habitants du chef-lieu de la région Alaotra-Mangoro n’ont pas encore l’habitude de voir de tels déploiements d’agents de sécurité.
H.F. A.